Call of, l'art populisto-populaire

Publié le par M.

Croyez-le ou non c'est une pub pour Call of qui a réveillé la machine à baffes! Si, si.... Et comme la Belle au Bois Dormant, on sort les Kalach' pour fêter ça! Et oui One Slap ne réclame pas un tonnerre d'applaudissements (ça se saurait si on était du genre à se lever de la bonne baffe....), mais octroiera avec plaisir une jolie slapette au spot ci dessous :

 



Mais pourquoi me direz-vous?? Et bien tout simplement parce Call of signe enfin - à l'heure de la wii c'est pas trop tôt- un spot incluant. Oui, incluant. C'est un des rares spots qui sortent des sentiers battus du clivage : moi tarzan moi velu moi jouer à la guerre, vs moi jane moi épilée moi faire mes ongles et ma gym avec wii wii.... L'époque, et surtout la conception des consoles de jeu, les game boy (notez la symbolique de l'appellation....) modernes, new generation, ne font, dans la pratique, presque plus de gentrification. Or la pub, elle, continue - à l'image d'une certaine campagne Coca Zero sur laquelle nous reviendrons plus tard (oui One Slap se lance de le teasing, histoire de ne pas vous lasser....) - continue à scinder population et consommateurs. Ici, pas de camps, tout le monde sur le champ de bataille. Simple, presque simpliste, mais juste : Call of Duty c'est pour tout le monde. Et quand on passe ses dèj avec les créas poilus de l'agence, qui mangent en 10 minutes chrono "parce qu'après on joue à la guerre!" "ouaiiiiis on fait un call of!!" (voix caverneuse pré-pubère), on insiste d'autant plus lourdement sur le "c'est pour tout le monde!!". On est au niveau - 1 de l'insight publicitaire me direz-vous, au rez de chaussée de l'innovation créative : oui mais ça marche. Comme dit le planneur flemmard "attends, ça fait le boulot!". Rien à ajouter, créa validée, plann's terminé. 
Et si on a eu envie d'administrer de la slapette, celle qui vous caresse la pomette, c'est parce que ce spot nous a rappelé un coup de gueule sociétal : la levée de bouclier contre les campagnes de l'armée devenez-vous même.
A la vue de ce spot, on aurait presque envie de partir pour l'Irak.... Ah du coup banalisation de l'engagement, dédramatisation condamnable de l'art militaire, romantisation de la guerre : finalement ce spot mériterait-il une fessée???
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